La stèle a été installée de manière concertée avec toutes les parties prenantes du projet. Pour chacun, le lieu devait prolonger l’œuvre dans ce qu’elle incarne comme objet de commémoration et sujet de relais d’une mémoire parmi les générations.
A ce titre, l’emplacement sur le chemin de la justice ne doit rien au hasard. Par son nom évidemment mais aussi parce que cette rue est à l’interface entre deux quartiers : Carnot et la Muette. Chacun exprime le tissu urbain des années 50 et 60, l’un par des lotissements résidentiels habités par les ouvriers, l’autre par la massification liée au traitement de la crise du logement.
Chacun exprime donc aussi une vision de la vie et des envies des familles de l’époque. Le logement, la condition ouvrière, les combats de justice, tout cela allait alors souvent de concert.